Massy-Atlantis

Accueil / Actualités / (TIERS LIEU à Massy) Chez EVA, Un espace plus que singulier dans le quartier

Nos actualités

Si vous voulez vous EVA-der, direction quartier Vilmorin, chez Eva, « un espace singulier » comme nous indique l’enseigne.

Mais chez Eva, c’est bien plus que ça.

Il s’agit même du projet fondateur de l’association Espace Singulier, créée en 2008, et pour lequel ses fondatrices et membres n’ont rien lâché depuis le démarrage.

Chez Eva à Massy

Ce qui est singulier dans une ville animée comme Massy, au cœur d’un territoire urbain constitué, c’est de tomber sur un lieu comme CHEZ EVA !

Au pied du « lien » la passerelle qui relie le quartier Atlantis à Vilmorin, on découvre un véritable « espace-temps », le lieu où venir se ressourcer. Comme si l’on pénétrait une faille temporelle, on en ressort rassérénés.

Espace qui prend soin de l’autre s’il en est, on peut à la fois s’y restaurer, participer à un cours de pilates, ou encore rencontrer l’un des quelques praticiens qui y prodiguent des soins attentionnés (psychologue, naturopathe, ergothérapeute, et bien d’autres possibilités de pratiques bien-être qui répondront aux critères d’éligibilité du Comité d’éthique de l’association).

Le lieu enfin, propice à la concentration, même s’il inspire beaucoup d’évasion, permet de lire ou travailler dans une bulle de sérénité.

Conçu par l’architecte Yann Gautier de YGSTUDIO, studio d’architecture, les matériaux choisis, du bois clair aux verrières translucides qui protègent de l’animation du restaurant, mais qui laissent aussi traverser la lumière, les fresques pastels, ou encore les assises velours du mobilier, tout invite au calme et « répare » un peu les âmes.

Yann Gautier architecte de YGSTUDIO

Atypique, joyeux, le lieu respire la chaleur et transmet à ses premiers clients un bonheur addictif.

Quand on est entré chez EVA, on n’en repart pas comme ça…

Cyriane Courtois est le premier soleil que vous y croisez, la restauratrice, qui a déjà quelques établissements à son actif, vous accueille les bras ouverts et vous explique comment les produits ont été soigneusement sourcés auprès d’artisans qui ont du talent.

Comment elle a fait appel à un chef parisien qui a dédié une offre sur-mesure au lieu,

On a testé la carte et on a souhaité savoir qui se cachait derrière ces petits bocaux en verre adorablement servis et toujours à juste température, par une équipe « aux petits soins » avec ses clients. Il s’agit de Julien Besnard, traiteur à Paris, qui compose ses plats à partir de produits locaux, et qui a créé « Made in Paris ».

On y trouve aussi de délicieux sablés ou du chocolat, et zero conservateur, dans les productions sucrées de Sandrine Baumann.

Sur les tables, et au détour d’un petit « corner », on peut déguster des vins servis au verre , une production des Nantais « les 10Vin » – qui ont eu la géniale idée de présenter leurs nectars dans des fioles de dégustation juste graduées ayant la contenance d’un verre.

 

Mais Eva n’est pas née par hasard, ce fut le fruit de la collaboration humaine et de la cohésion sociale d’une poignée de Massicoises engagées depuis 15 ans au sein de l’association Espace Singulier qui accompagne des personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie, de tous âges et qui porte un regard attentif sur les aidants, ou l’entourage quotidien de ces personnes en difficulté ; une démarche extrêmement innovante en matière de service à la personne.

Sandrine Podolak, présidente et fondatrice, a le don de soi chevillé au corps.

Brigitte Laurent, co-fondatrice et vice-présidente l’a accompagnée dans le montage du projet.

« Chez Eva » était leur projet fondateur depuis la première heure de vie de leur vertueuse association ; lieu d’inclusion total, il est surtout lien vital entre la vie de la cité, les voisins, les salariés, les malades et les gens isolés (par leur situation d’aidants).

Plus qu’une consécration avec la création de ce lieu unique en son genre à Massy, c’est surtout le démarrage d’une nouvelle manière de relier les usagers d’une ville, de façon toute inclusive.

A l’heure où l’on parle beaucoup de refuges, n’est-ce pas plutôt ces nouveaux liens de vie qu’il faut saluer ?

Autres actualités