Habiter un quartier plein de vie !
Le choix de faire d’Atlantis, un quartier de ville vivant, a incité Paris Sud Aménagement, à préconiser un fractionnement des programmes de logement en petites unités foncières, correspondant toutes à des situations spécifiques : immeubles en bordure des grandes voies, terrains desservis par les rues secondaires, parcelles en face des jardins publics…
De plus, elle a préconisé une diversité d’architectes pour des programmes de l’ordre de 80 logements. Profitant de la diversité des situations, les opérations, encadrées par un cahier des prescriptions architecturales et urbaines, explorent, depuis le lancement du projet, la multiplicité des manières d’habiter en ville en proposant aux acquéreurs comme aux habitants une diversité de logements conçus par des architectes venus d’horizons divers et ce, au sein de chacune des opérations.
On y trouve ainsi des appartements conventionnels en location ou accession composés d’une part significative de logements de cinq pièces et plus, afin de répondre aux besoins des familles. La variété des immeubles est une des empreintes fortes du projet : appartements sur deux niveaux, maisons superposées ou maisons groupées en allées ou en cours plantées, immeubles mitoyens avec rez-de-chaussée consacrés aux commerces, immeubles détachés avec jardins. A chaque situation spécifique, son projet urbain et architectural.
Quel que soit le type de logement ou d’immeuble, la qualité du site et la proximité des gares incitent à réaliser des logements dont les qualités de distribution et de construction assurent au quartier une qualité pérenne : surfaces habitables supérieures aux surfaces habituelles, plus grande hauteur sous plafond, ouvertures vers l’extérieur, le soleil, la lumière, les vues ; présence d’un espace de réserve ou de rangement (cave ou cellier), de prolongements extérieurs confortables, jardins privatifs, loggias, balcons ou terrasses.
La réalisation d’un nombre important de nouveaux logements dans ce quartier fournit l’occasion d’une mixité de programmes et des modes de financements des opérations. Pour Massy, c’est en implantant de petites unités de logements locatifs, sociaux et d’accession sociale à la propriété, le moyen de maintenir un équilibre à terme avec les autres quartiers plus marqués socialement. Ainsi, la Ville a pour objectif la réalisation de 20% de logements sociaux dans l’opération Atlantis.
Quelques bâtiments du quartier Atlantis …
Fresh architecture
129 LOGEMENTS (37 logements en accession et 92 logements locatifs intermédiaires)
Architectes : Fresh Architecture
Promoteurs : Emerige et Linkcity
Le bâtiment, conçu par Fresh Architectures s’intègre dans le tissu architectural du quartier, aux abords des bâtiments Brio et du gymnase Atlantis, tout en se distinguant par ses formes arrondies et les couleurs pastel des briquettes claires et nuancées, du metallocryl aux étages, et des pare-vues en bois assurant l’intimité des appartements et des balcons.
Le bâtiment est également marqué par la forte présence du végétal : situé à la lisière du Mail du Commandant Cousteau, un espace de presque 9000 m2 de verdure connectant les multiples bâtiments du quartier autour d’un espace public unifié, des espaces végétalisés ont également été intégrés au rez-de-chaussée du bâtiment mais également en toiture.
Fresh architecture
2/3/4/ architecture
2/3/4/ architecture
©Juan Sepulveda
2/3/4/ architecture
2/3/4/ architecture
©Juan Sepulveda
2/3/4/ architecture
PARTI PRIS DE L’ARCHITECTE 2/3/4/ ARCHITECTURE
66 LOGEMENTS + CRÈCHE – 5 343 m²
Architectes : 2/3/4/ architecture
Promoteur : COGÉDIM + VILLE DE MASSY
« Le maître d’ouvrage, ALTARÉA-COGEDIM a choisi de traiter les espaces extérieurs contenus entre les immeubles avec une grande attention, confiant une mission spécifique de paysage et d’éclairage à David Besson-Girard qui permet d’offrir aux habitants de véritables jardins procurant des vues et des usages de qualité. Pour 2/3/4/ architecture, il paraissait important que le piéton venant de la gare de Massy puisse profiter, ne serait-ce que furtivement, de ce travail de qualité porté sur les jardins extérieurs.
Dès lors, les architectes de 2/3/4/ avons fait le choix de créer une « faille » entre les deux bâtiments constituant l’angle entre les rues Charcot et Alexandra David-Neel permettant d’offrir une vue vers le jardin intérieur.
Elle accompagne l’entrée vers le hall d’accès des logements. Dans les étages, cette faille permet d’éclairer les circulations et ouvre les paliers d’ascenseurs sur la ville.
La faille située à l’angle des 2 rues, point emblématique du projet, est soulignée par un revêtement métallique, déclinaison des palplanches en acier utilisées dans les aménagements extérieurs par David Besson-Girard pour souligner les différences de niveaux.
Remplacé par du CORTEN, ce matériau est également utilisé en soubassement le long de la rue Alexandra David-Neel pour marquer l’assise du bâtiment.
Le creux ménagé à l’angle des rues Charcot et Alexandra David-Neel offre un seuil naturel à l’instar d’une placette exclusivement dévolue à l’accès de l’immeuble.
En continuité directe de cette placette, le hall glisse de plain-pied sous le bâtiment; La sur-hauteur du rez-de-chaussée et la transparence vers le jardin participe à l’agrandissement visuel de ce hall, et lui donne les dimensions correspondant à l’échelle des 66 logements qu’il dessert.
Cherchant à faire profiter le maximum d’appartements d’une vue dégagée sur ce jardin, la forme générale de ce bâtiment est une équerre dont l’intrados est ainsi intégralement exposé au Sud et ouvert sur les jardins intérieurs.
Pour ce qui est des logements, leur premier objectif à consisté a produire des plans d’appartements géométriquement les plus simples, en favorisant des bonnes proportions de pièces à vivre et offrant visuellement un maximum de longues parois qui « étirent » l’espace. De même, toutes les pièces ouvrent sur un balcon, plus ou moins profond, mais assurant toujours une continuité entre l’intérieur et l’extérieur, facteur incontestable d’agrandissement de ces pièces. Qui plus est, cela autorise de systématiser les portes fenêtres, facteur de confort et d’agrément.
Ainsi « filant », les balcons ne doivent pas pour autant pénaliser le bon éclairement des appartements des étages inférieurs. Leur continuité empêchant les décalages en plan, les architectes ont choisi d’en faire varier la profondeur et d’offrir aussi des doubles hauteurs grâce au jeu de quinconces.
Le dessin des garde-corps offre une très grande transparence frontale depuis l’intérieur des appartements, mais ils se transforment rapidement en opacité protectrice dès que l’incidence visuelle s’éloigne de cette frontalité. Le recul relatif des façades par rapport à l’espace public garantit ainsi une très bonne intimité des appartements.
La typologie des garde-corps se décline pour constituer « la peau » extérieure de la crèche sur l’espace public, lui assurant au même titre que les appartements, intimité et transparence, tout en garantissant sa sécurité. »
ATELIER 115 / KCAP ARCHITECTS
199 logements 13 816 m²
Rue Léonard de Vinci / rue Galvani – 91300 MASSY
Architectes : ATELIER 115 / KCAP ARCHITECTS
Maîtrise d’ouvrage : EIFFAGE IMMOBILIER
Aménageur : PARIS SUD AMÉNAGEMENT
Architecte coordinateur : AGENCE Dominique PETERMÜLLER
Etat d’avancement : en cours
Date prévisionnelle de livraison : 2020/2021
Atelier 115 – KCAP Architects
ATELIER PUZZLER
77 LOGEMENTS DONT 44 LOGEMENTS SOCIAUX – 5 304m²
Architecte : ATELIER PUZZLER
Promoteur : GÉNÉRALE DE PROMOTION / LES NOUVEAUX CONSTRUCTEURS
Quelques mots des architectes
Bertrand DUBUS & Frédéric BROUILLET
« Le projet des architectes Frédéric Brouillet et Bertrand Dubus (Atelier Puzzler) regroupe 33 logements en accession et 44 logements sociaux. Le programme réalisé en co-promotion par Les Nouveaux Constructeurs et La Générale de Promotion a été livré en juillet 2013.
La résidence dédiée aux logements en accession est campée fièrement le long du mail Ampère pour tenir l’espace public. Sa volumétrie ouverte à rez-de-chaussée marque l’entrée, jalonne le nouveau mail, libère des vues sur les jardins privés.
En second plan, l’immeuble réservé aux logements sociaux, de moindre hauteur, s’étire dans la profondeur.
L’architecture, commune aux différents programmes, joue d’une composition de volumes simples pour favoriser les échappées visuelles et l’ensoleillement des jardins. La texture métallique souligne les volumes, habille les attiques.
Le métal brillant, réceptif aux lumières changeantes, transforme au fil du jour la perception de l’architecture : le matin, il est contrepoint nacré à la blancheur des enduits, à midi il se dématérialise, le soir, il capte les couleurs chaudes des lumières du couchant.
En sous-face des balcons, son aspect miroir reflète la lumière diurne pour illuminer les logements, la nuit, il anime l’espace public du reflet des mouvements de la vie domestique.
Les logements sont dotés d’orientations multiples : elles favorisent la ventilation naturelle, l’ensoleillement et la clarté.
L’organisation des pièces, associée au cadrage raisonné des ouvertures sur le paysage, garantit l’intimité des logements, y compris dans leurs prolongements extérieurs.
L’architecture résultante est une traduction de préoccupations premières : simplicité d’un ensemble résidentiel mixte et plaisir de l’usage. »
